7 sur 10 entreprises technologiques bruxelloises souffrent des grèves dans les services publics

Agoria: “Nous devons renforcer la position économique de notre capitale, pas l’affaiblir”

Sept entreprises technologiques bruxelloises sur 10 sont entravées par les grèves répétées dans les services publics. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Agoria : « Le personnel n’arrive pas sur son lieu de travail, des réunions et des événements sont annulés et des clients nous quittent. » 63 pour cent des entreprises parlent d’un impact négatif sur leur chiffre d’affaires.  « Ce sont principalement les actions dans les chemins de fer et, avant cela, dans les aéroports qui créent une incertitude et renforcent la perception négative d’une ville inaccessible, » explique Marc Lambotte, CEO d’Agoria. « C’est doublement difficile si peu de temps après les terribles attentats du 22 mars et les problèmes des tunnels. » Pourtant, la plupart des personnes issues des secteurs public, privé et socio-culturel travaillent dur et mènent des actions positives pour soutenir cette ville. Nous aimons Bruxelles et nous espérons que chacun collaborera pour qu’elle soit à nouveau perçue de manière positive. » 

La police qui appelle à éviter la capitale à cause des manifestations, des grèves dans les chemins de fer qui poussent plus de voitures sur nos routes, des visiteurs étrangers qui restent coincés à cause des arrêts de travail dans les aéroports et les transports publics, les problèmes de distribution du courrier… Tout cela n’est pas précisément de nature à renforcer notre image et est dommageable pour l’économie. C’est exactement ce dont Bruxelles souffre actuellement. « Les campagnes d’image pour faire la promotion de Bruxelles et de notre pays ont peu d’utilité si les transports en commun et les services publics sont à l’arrêt, » dit Floriane de Kerchove d’Agoria Bruxelles. « 96 pour cent des entreprises interrogées parlent d’une détérioration de l’image de Bruxelles due aux actions passées et annoncées d’une partie des syndicats. »

Les entreprises cherchent des alternatives à Bruxelles

Et cela a des conséquences : 63 pour cent des entreprises notent une baisse de leur chiffre d’affaires et, sur le long terme, cela pourrait aussi avoir des conséquences négatives pour l’emploi ; c’est ce que disent la moitié d’entre elles. Elles recherchent aussi de plus en plus des alternatives à Bruxelles comme lieu de réunion, d’organisation d’événements ou même comme siège. « 40 pour cent des entreprises font savoir que les actions sociales répétées peuvent avoir un impact sur leur désir de rester en Région bruxelloise. Cela ne signifie pas que les actions actuelles peuvent aboutir à un départ de la capitale, mais les aspects prévisibilité et accessibilité jouent à Bruxelles un rôle de plus en plus important dans les décisions d’investissements. Une ville qui tourne bien sur le plan économique a besoin de ces deux garanties. »

« Bruxelles a de nombreux atouts réels pour héberger une économie forte. Travaillons ensemble pour renforcer la position économique de notre ville, pas pour l’affaiblir, » conclut Marc Lambotte.

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