Agoria soulagée par l’accord entre l’UE et les États-Unis : « Mais l’urgence d’agir reste immense »

La fédération technologique belge Agoria se dit soulagée qu’un accord commercial ait pu être conclu entre l’Union européenne et les États-Unis. Ce nouvel accord permet d’éviter une escalade supplémentaire et offre à nouveau une certaine stabilité aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique. Cela dit, il freine malgré tout les relations commerciales entre l’UE et les États-Unis. Il est donc urgent de passer à l’action.
« Une pilule amère, mais le pire a été évité »
« Vu le contexte géopolitique, on peut vivre avec cet accord, qui offre au moins un minimum de stabilité. C’est une pilule amère, mais nous avons évité le pire », déclare Bart Steukers, CEO d’Agoria. « Maintenant que le scénario catastrophe d’une guerre commerciale a été écarté, il est temps de renforcer notre compétitivité, d’éliminer les barrières internes à l’Europe et de conquérir de nouveaux marchés. »
Le FMI estime que les distorsions de marché et les obstacles commerciaux au sein même de l’UE sont encore si élevés que cela revient à nous imposer l’équivalent de 44 % de droits de douane sur les biens et 110 % sur les services. « Cela montre à quel point il reste du travail pour réduire les barrières entre États membres », souligne Steukers. « L’agenda Make2030 du gouvernement fédéral, qui vise à renforcer notre industrie manufacturière et auquel Agoria participe activement, est aujourd’hui plus urgent et plus essentiel que jamais. Il faut agir vite : nos coûts énergétiques, nos charges salariales et notre pression administrative doivent baisser de toute urgence. »
Agoria appelle les gouvernements belges et européens à saisir cette occasion pour mener à bien des réformes structurelles afin d’améliorer durablement le climat entrepreneurial.