Agoria, Beci et Comeos : « Bruxelles doit investir les recettes de la taxe kilométrique sur les camions dans la mobilité »

Les problèmes de mobilité poussent de plus en plus d’entreprises à quitter la capitale

Ce jeudi, le gouvernement bruxellois doit se pencher sur l’affectation des recettes de la taxe kilométrique que la Région percevra sur les camions à partir d’avril 2016. Agoria (la fédération de l’industrie technologique), Beci (l’association des entreprises de Bruxelles) et Comeos (la fédération du commerce et des services) demandent à l’exécutif régional de réinvestir ces revenus à 100 % dans la mobilité. « Plus précisément, dans des mesures visant à réduire les encombrements et à améliorer la sécurité routière », affirment Floriane de Kerchove, directrice d’Agoria Bruxelles, Olivier Willocx, CEO de Beci, et Charles Petit, Head Comeos Bruxelles. « Cela peut notamment prendre la forme de solutions de mobilité intelligentes telles qu’une gestion dynamique du trafic et un réglage adapté des feux de signalisation. Ou encore : faciliter la livraison en dehors des heures de pointe pour les commerces. » Une récente enquête d’Agoria a encore montré qu’en raison des problèmes de mobilité, six entreprises bruxelloises sur dix avaient plus de mal à trouver du personnel et envisageaient de quitter Bruxelles.

Dès le mois d’avril prochain, une taxe kilométrique sur les poids lourds entrera en vigueur dans les trois Régions.

Smart City = politique de mobilité intelligente

Agoria, Beci et Comeos demandent que la Région bruxelloise investisse la part des recettes lui revenant dans des mesures en faveur de la mobilité. « Ce qui caractérise aussi une Smart City, c’est sa politique intelligente en matière de mobilité », soulignent Beci, Comeos et Agoria. « Installation de feux de signalisation intelligents, création d’un laboratoire de la mobilité, planification de la politique de mobilité aux niveaux de la Région et de la ville, coordination des infos trafic, taxe au kilomètre intelligente… Il s’agit là de quelques éléments qui doivent faire partie d’un plan global. De plus, il existe à Bruxelles de nombreuses entreprises capables de fournir les outils technologiques nécessaires à la réalisation d’un tel plan. »

Agoria, Beci et Comeos demandent en outre que le gouvernement investisse dans des travaux d’infrastructure de plus grande ampleur. « À l’avenir, un système de taxation intelligente au kilomètre sera également instauré pour les voitures. La Région bruxelloise doit en affecter les recettes au développement des transports en commun et des voies rapides pour vélos, ainsi qu’à l’entretien des tunnels routiers. »  

Mobilité = priorité des priorités

Ces dernières années, la problématique de la mobilité s’est imposée comme la priorité n° 1 des entreprises bruxelloises. Entre 2012 et aujourd’hui, les déplacements domicile-lieu de travail se sont allongés en moyenne de 25 % pour neuf travailleurs sur dix à Bruxelles. Les entreprises reconnaissent que cette situation nuit sérieusement à l’attractivité économique de notre capitale : deux entreprises sur trois déclarent éprouver des difficultés à recruter ou à conserver des collaborateurs, et 60 % estiment que cela pourrait même les inciter à quitter la Région bruxelloise.

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